Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
la Discuthèque
16 octobre 2009

Le ruban blanc

le_ruban_blanc_afficheRéalisé par Michael Haneke avec Christian Friedel, Ernst Jacobi, Leonie Benesch...

Genre : Drame (télérama)

Des évènements mystérieux se produisent dans un petit village allemand en 1913...

Qui a envie de regarder un film allemand en noir et blanc pendant 2h24? Personne? Et bien Monique l'a fait pour vous et elle a eu l'impression de regarder un très long épisode du Renard dans lequel le coupable ne serait pas démasqué à la fin. Plus sérieusement, le film traite des conséquences désastreuses d'une éducation trop stricte et si on extrapole, on peut se dire que selon le réalisateur c'est ce qui a poussé cette génération vers le nazisme vingt ans plus tard. Je me demande quand même pour quelles raisons le jury de Cannes a donné la palme d'or à ce film, il est vrai que l'image est très belle mais c'est le seul point positif. Les mauvais points sont plus nombreux : on confond les personnages qui pour certains se ressemble trop et surtout quand une scène est tournée dans une pièce, le réalisateur décide à chaque fois de poser sa caméra à l'endroit le plus incongru possible et de ne plus y toucher pendant toute la durée de la scène quitte à ce que ses personnages ne soient plus cadrés correctement. Le ruban blanc est une arnaque et ceux qui vous disent avoir "adoré" sont de faux intellos menteurs et prétentieux!

Ma note : 8/20

Dans les salles le 21 octobre.

Publicité
Commentaires
C
Lire un traité de physique ou de philosophie est un exercice intellectuel, aller au cinéma ou visiter une exposition, c'est engager sa sensibilité. On peut être insensible à beaucoup de choses. Un ami me disait qu'en Angleterre on compte 3000 intellectuels et alors qu'en France il en existe 3 millions. C'est sans doute parce qu'ici on considère comme "intellectuel" quelqu'un qui fait l'effort de regarder un film de Haneke.
M
Cher ami,<br /> vous avez fait l'effort d'écrire un commentaire plus long que mon post et je me sens donc obligé de vous répondre. Je constate que vous avez passé pas mal de temps sur la discuthèque, vous aurez donc constaté que c'est un lieu ou le second degrès est de mise! Il existe des milliers de blogs ou vous trouverez des articles de deux pages qui encensent le ruban blanc; ici le principe est de faire court et si possible avec humour. Alors évidemment j'exagère, c'est volontaire, le ruban blanc n'est pas une merde et Haneke est talentueux c'est indéniable. J'avoue avoir été embété au moment de donner une note à ce film car il est évident qu'il y a plus de reflexion et de talent derrière celui-ci que derrière certaines "comédies américaines" que j'ai mieux notées. Mais sincèrement je ne peux pas conseiller ce film, on ne passe pas un moment agréable ( je sais bien que cela n'a jamais été le but du réalisateur ). Ce que je reproche aussi au ruban blanc c'est d'être volontairement élitiste, il est vrai que ce film fait parler, qu'il continue à vous habiter longtemps aprés le visionnage mais admettez qu'il y a au moins trente minutes de trop et qu'il aurait pu être un peu plus clair quant à la culpabilité des enfants sans que cela n'entache son oeuvre! C'est un film de masturbation mentale fait par et pour de soit disant intellos mais étant donné votre manière de vous exprimer et de citer Godard je ne suis pas surpris que vous ayez aimé.Pour conclure, chaque spectateur a le droit d'avoir un avis, autorisé ou non au sujet du film qu'il vient de visionner et de le partager si bon lui semble!!!<br /> Monique.
J
J'ai lu vos quelques lignes à propos du film de Haneke. Il s'agit d'un avis très superficiel et plein de mauvaise foi. Et surtout plein de méconnaissance du cinéma. Ce n'est pas parce qu'on est un grand consommateur de cinéma - et vous l'êtes visiblement - que l'on a un avis autorisé sur la question. Que connaissez-vous de l'art de la mise en scène ? Rien, visiblement, puisque vous exécutez en 2 lignes les sublimes plan-séquences, extraordinairement bien orchestrés, du film le Ruban Blanc en laissant entendre que Haneke ne sait pas où placer sa caméra et qu'il n'aurait aucune science du cadrage. Chez Haneke nous sommes loin du cinéma de divertissement et de la production ordinaire américaine. Chez lui, la place de la caméra est affaire de morale (pour paraphraser Godard). Il ne s'agit pas de produire du spectacle mais de mettre en forme un point de vue, une vision du monde. Vous êtes sans doute réfractaire à ce type de démarche. Un objet artistique ce différencie en cela d'un produit de consommation : il exige des efforts et de la patience. Car après l'ennui que l'on éprouve inévitablement, c'est le vertige qui nous saisit !
la Discuthèque
Publicité
Publicité